1) Changez de vitesse dès que possible
Il est à savoir que, généralement, la consommation de carburant est en corrélation directe, et proportionnelle, au régime moteur. À titre d’exemple, si le moteur tourne à 3000 tours minute, il y aura donc deux fois plus de carburant consommé qu’à 1500 tours minute. Bien entendu, le calcul mathématique est bien plus complexe à aborder, en réalité, mais cela représente une meilleure image pour ceux qui ne souhaitent entrer dans les détails des lois physiques d’échange d’énergie.
Il est, ainsi, beaucoup plus intéressant de rouler dans le rapport le plus élevé possible tout en gardant à l’esprit que les rapports inférieurs ne servent qu’à l’atteindre rapidement. Il est bon à noter que la première vitesse sert uniquement à démarrer le véhicule stoppé afin de le lancer et que les autres vitesses se doivent d’êtres passées rapidement de sorte à ne jamais dépasser 2000 tours minute pour les moteurs à essence, et 1700 tours minute pour les moteurs roulant au diesel. Le tout en prenant compte de la cylindrée du moteur pour avoir les chiffres les plus précis.
Attention, néanmoins, à ne pas tenter d’atteindre le rapport le plus élevé en mettant le pied au plancher pour atteindre la pleine puissance moteur à chaque passage de vitesse. Il faut savoir doser progressivement la montée en régime et ne pas avoir le pied lourd afin d’économiser le plus de carburant possible.
2) Réduisez votre vitesse
Il est tout aussi bon de rouler à une vitesse réduite d’une dizaine de kilomètres par heure. Cela peut paraître représenter une perte de temps, mais il n’en est rien, cela ne mettra pas en retard mais permettra de faire des économies conséquentes de carburant.
En effet, plus la vitesse augmente, plus la résistance de l’air est importante et, de fait, la consommation de carburant augmente inexorablement. Ces faits correspondent à une loi physique non proportionnelle, mais hyperbolique. Par exemple, en simplifiant, si un véhicule consomme 10 litres pour 100 kilomètres à 50 km/h, si la vitesse augmente, alors la consommation pourra être de :
- 11 L/100 à 75 km/h, soit 1 litre de plus sur 100 kilomètres pour 25 km/h de plus.
- 13 L/100 à 100 km/h, soit 3 litres de plus sur 100 kilomètres pour 50 km/h de plus.
- 16 L/100 à 125 km/h, soit 6 litres de plus sur 100 kilomètres pour 75 km/h de plus.Pour terminer cet exemple, si on réduit la vitesse à 120 km/h sur l’autoroute, plutôt que de rouler à 130 km/h, alors on ne perd que 4 minutes de trajet sur une distance de 100 kilomètres, mais pour un gain de presque un litre de carburant.
3) Maintenir une vitesse constante
Freiner indique que la vitesse atteinte, juste avant, était déjà trop importante et que, par conséquent, du carburant a été consommé inutilement.
D’après les lois physiques, les freins génèrent de la chaleur, et donc de l’énergie. Étant donné que l’énergie provient d’une source et que la source d’énergie d’une voiture est effectivement le carburant, alors le fait de freiner conduit bien à une consommation de carburant. Il est ainsi démontré qu’il est mieux d’adapter une vitesse convenable et constante de sorte à éviter d’utiliser les freins et, de fait, ne pas gaspiller du carburant inutilement.
Souvent, lorsque l’on est bloqué dans les bouchons, nous avons tendance à trop accélérer, puis à freiner brutalement quelques mètres plus loin. On peut répéter cette opération plusieurs fois avant de pouvoir sortir du dit bouchon. Forcément, du carburant a été consommé pour un résultat moindre et non satisfaisant. La bonne technique serait de laisser un espace, dit « tampon », égal à la longueur de quelques voitures entre notre véhicule et celui d’en face. Cela n’affectera pas la durée du parcours mais divisera par deux le nombre de départs et d’arrêts. Moralité, cela conduira effectivement à une baisse de carburant et, donc, une économie significative.
Il est une idée véhiculée sur divers sites, ou bien par le bouche à oreille, que la vitesse constante serait la clé d’une économie intéressante de carburant. Il semblerait que le fait de rouler à 80 km/h à un moment, puis de passer à 90 km/h et de retrouver sa vitesse initiale puisse conduire à une sur-consommation d’énergie. Après quelques tests, il s’est avéré, qu’entre les deux modes de conduite, une économie de seulement 5% de carburant était relevée. Afin d’éviter d’angoisser le conducteur avec de tels détails, il serait plus judicieux de lui laisser la main sur la conduite et de lui permettre, à lui seul, de décider d’adapter, ou non, sa vitesse. En effet, en l’absence de régulateur de vitesse, cette manie pourrait se montrer plus accidentogène qu’autre chose, par le simple fait que le conducteur serait obnubilé par son compteur, plus que par sa conduite.
4) Anticipez les ralentissements
Pour rejoindre ce qui a été décrit ci-dessus, il serait intéressant d’anticiper les ralentissements de sorte à ne pas devoir freiner, ou décélérer, trop brusquement. En abordant cela de la meilleure façon, il sera donc possible de ne pas perdre beaucoup d’inertie.
Par exemple, on a souvent tendance à freiner trop fort lorsqu’un obstacle survient, alors qu’on l’aura vu de loin. Avoir le temps de décélérer tranquillement et d’adapter sa vitesse selon chaque situation permet de ne pas arriver trop vite et, d’ainsi, faire de sérieuses économies en terme de carburant.
5) Décélérez doucement
Appliquez donc les conseils ci-dessus lorsque vous arrivez à un stop, à une intersection ou à tout autre obstacle notable. En utilisant le principe du rétrogradage, et du frein moteur, vous pourriez ne pas avoir à utiliser les freins pour parvenir au point d’arrêt et immobiliser le véhicule. Ceci conduit, indéniablement, à réduire sa consommation de carburant. Car, encore une fois, si vous freinez trop brusquement, c’est que vous êtes arrivé trop vite.
6) Le point mort
Le point mort consiste à retirer la prise du moteur sur les roues, soit parce que l’embrayage est actionné, ou parce que le véhicule est à l’arrêt.
Cette pratique est totalement à proscrire car trop dangereuse, surtout dans une descente, même légère. Mettre le véhicule au point mort afin de faire des économies de carburant est donc trop dangereux pour être pratiqué sur un parcours inconnu.
Cependant, sur un parcours connu et régulier, comme le trajet travail-domicile, ainsi que sur des portions planes, on peut se permettre de laisser le véhicule au point morts lors de l’approche d’un obstacle tel qu’un carrefour, un stop… Si le véhicule, roulant en 5ème vitesse, se freine grâce à son frein moteur, il lui faudra près de 300 mètres pour se mettre à l’arrêt. Par contre, un véhicule lancé à 90 km/h a besoin de près de 800 mètres afin de s’arrêter.
Même sur un moteur moderne, qui coupe son injection durant les phases de décélération au frein moteur, la distance de décélération est plus courte en usant du frein moteur que lors d’un freinage à l’inertie. Le régime de croisière est maintenant plus longtemps pour celui qui utilise le frein moteur et consomme donc plus de carburant que celui qui freine en utilisant l’inertie.
7) Vérifiez la pression des pneus
Les pneus offrent une résistance au roulement sur la route en fonction de la surface de contact au sol. Plus cette surface est réduite, moins on consomme de carburant. Il est ainsi primordial, en terme d’économie d’énergie, de faire vérifier la pression des pneus et de l’ajuster à la pression maximale recommandée par le constructeur du véhicule.
Il est conseillé, de même, de vérifier la bonne dimension des pneus auprès du concessionnaire, ou du manuel d’utilisateur. Si vous roulez avec des pneus plus larges, ou trop petits, que ceux qui sont recommandés par le constructeur, alors vous risquez de sur-consommer à hauteur de 10%. Cet essai a été effectué avec des pneus gonflés à 2 bars au lieu de 2,5 bars.
8) Optimisez l’aérodynamisme de votre véhicule
L’aérodynamique consiste à laisser une bonne pénétration dans l’air, du véhicule. Par conséquent, il vaut mieux supprimer tous les accessoires tels que les galeries de toit ou les porte-vélos. Ces éléments perturbent le flux aérodynamique et font augmenter la consommation de carburant.
De même si les fenêtres sont ouvertes. Il vaut mieux utiliser les ventilateurs de l’habitacle pour se rafraichir, plutôt que d’ouvrir une fenêtre. Ce qui perturberait l’aérodynamique.
Par contre, la climatisation se montre coupable de l’augmenter de la consommation de carburant. (Voir détails plus bas).
9) Ne surchargez pas votre véhicule.
Le poids répond à une règle physique qui consiste à démontrer que plus on est lourd, plus on consomme d’énergie. Cette vérité est surtout démontrée dans les pentes à gravir. Il est donc préférable de supprimer les éléments inutiles afin d’avoir un véhicule le plus léger possible.
De même, il est préférable de faire, si cela est possible, des demis-pleins de carburant.
10) Utilisez les accessoires électriques avec raison
Une autre vérité qui fait appel à la physique élémentaire. Sans énergie, il n’y a pas de source électrique. La seule énergie à bord d’un véhicule, est le carburant. Ainsi, rouler avec les feux allumés fait appel à plus de carburant que de rouler les feux éteints. Il est de même avec la radio, ou bien la climatisation.
Certains de ces accessoires, comme les feux, sont une obligation de sécurité du code de la route, mais il est possible de se passer de la climatisation. À titre d’exemple, si vous le mettez en marche, il amènera à une hausse de consommation de carburant de près de 20%. Ce qui n’est pas négligeable.
11) Attendez que le moteur soit chaud
Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), une voiture consomme environ 10 à 15 fois plus de carburant lors du 1er kilomètre qu’à chaud.
D’après nos essais, il est démontré qu’un véhicule consomme deux fois plus de carburant lors des 5 premiers kilomètres à froid qu’à chaud. Cette consommation plus excessive répond à la perte massive de chaleur dans les parois pendant la compression, ou par le manque d’auto-inflammation sur les moteurs diesel, ou d’une mauvaise homogénéisation du mélange pour les moteurs à essence. Mais, aussi, des frottent interne du moteurs qui sont plus importants, ou la perte thermique plus grande par les radiateurs.
Il y a de multiples raisons pour justifier cette surconsommation de carburant. Dans tous les cas, les chiffres abordés doivent mettre en alerte l’utilisation contre cette pratique.
Sur les véhicules fabriqués après 1990, il ne faut pas appuyer sur la pédale d’accélération. En effet, le système de gestion électronique du moteur se charge de démarrer correctement et d’utiliser la quantité adéquat de carburant. Le fait d’actionner l’accélérateur n’aura que pour effet d’embrouiller le système électronique, ce qui rendra le démarrage plus chaotique tout en faisant augmenter la sur-consommation de carburant.
Néanmoins, dans les voitures plus anciennes, il est nécessaire d’appuyer légèrement sur la pédale d’accélération afin de démarrer le moteur.
Par déduction, il vaut mieux se passer de son véhicule pour aller à la boulangerie si celle-ci se situe à 300 mètres du domicile, mais aussi adapter la conduite du véhicule lorsque celui-ci est froid.
Adapter sa conduite avec une voiture froide.
Lorsque la voiture est froide, il est important de ne pas accélérer à outrance et d’adapter une vitesse réduite, et ce durant au moins trois minutes. Il ne faut pas trop pousser les vitesses. Cette pratique doit se faire progressivement et tranquillement jusqu’à pouvoir obtenir un rythme de croisière normal.
Ou bien, la meilleure solution, consisterait à laisser chauffer son véhicule sur place pendant au moins trois minutes. Durant ces quelques minutes, la consommation de carburant correspondra à, plus ou moins, 0,035 litres. Rouler à 90 km/h à froid, avec ce même véhicule, augmentera la consommation à 10 litres/100 au lieu de 5 litres/100 sur les 4,5 kilomètres parcourus durant trois minutes. Cela représente une consommation de près de 0,225 litres.
D’un point de vue pollution, il est tout à fait déductible que le CO2 rejeté est moins conséquent avec une voiture qui chauffe à l’arrêt, qu’un voiture froide qui roule à 90 km/h. Car 0,035 litres de carburant consommés à l’arrêt rejètent moins de CO2 que pour les 0,225 litres consommés en roulant.
Il est donc faux de songer qu’un véhicule froid qui ne roule pas pollue plus qu’une voiture froide qui roule.
12) Ne laissez pas tourner votre moteur à l’arrêt
Les voitures modernes supportent davantage les arrêts intempestifs, contrairement aux véhicules plus anciens. Il faut donc songer à cela lors de l’utilisation des véhicules.
Il est logique de penser qu’un véhicule qui tourne à l’arrêt consomme du carburant inutilement. Il est donc préférable de couper le contact durant ces moments. Néanmoins, il est important de préciser que couper son moteur en circulation est très dangereux. Il faut éviter des pratiques pour des arrêts qui risquent d’êtres inférieurs à trois minutes. (Voir notre rubrique « bilan économique global » pour les précisions techniques de ce conseil.)
Par contre, lorsque vous êtes à un passage à niveau ou que vous attendez quelqu’un, il vaut mieux couper le moteur. Lorsque vous le rallumerez, n’appuyez pas sur la pédale d’accélérateur.
La consommation de carburant d’un moteur moderne au ralenti s’élève à 0,7 litres par heure en fonction du type de moteur.
Gardez toujours à l’esprit que l’efficacité énergétique ne doit jamais passer avant la sécurité routière.
Il faut ainsi préférer couper son moteur lorsque les conditions ne présentent aucun danger pour la sécurité. Le moteur peut donc être coupé lorsque le véhicule est garé dans une zone adéquate.
Voitures plus anciennes.
Les voitures plus anciennes, fabriquées avant 1990, consomment parfois plus de carburant au démarrage. De ce point de vue là, il n’est donc pas nécessaire de couper le moteur pour de courtes durées.
13) Une voiture bien entretenue consomme moins
Il est évident que plus le véhicule est entretenu, moins la consommation de carburant ne se fera ressentir. Il est important de toujours vérifier l’état de sa voiture et de changer les éléments nécessaires à sa bonne marche : pneumatiques, vidange, changement du filtre à huile, filtre à air, filtre à carburant…
14) Régulateur de vitesse
Le régulateur de vitesse permet à l’utilisation de pouvoir aborder une vitesse constante sans avoir les yeux rivés sur le compteur de vitesse. Cela permet une meilleure stabilité, mais aussi d’éviter les amendes. En outre, il permet d’économiser du carburant et de réduire les émissions de CO2, en plus de pouvoir conduire sans stress.
15) Ordinateur de bord
Avec l’avancée technologique, il est beaucoup plus simple de pouvoir contrôler les informations de son véhicule. On peut ainsi aisément voir sa consommation moyenne et réelle et ainsi déceler sa façon de conduire pour s’adapter à une meilleure façon d’économiser du carburant.
L’économètre permet donc de mesurer sa consommation de carburant selon un procédé à vide : dans les voitures équipées d’un carburateur, la quantité de vide indique la quantité de carburant consommée. De plus, un indicateur de vitesse permet au conducteur de savoir à quel moment il est judicieux d’engager le rapport supérieur.
Dans certaines voitures anciennes, ces économètres et les indicateurs de vitesse peuvent êtres présents. La forme actuelle est néanmoins plus sophistiquée.
Ces outils permettent de réduire la consommation de carburant.